Opération SAPHIR
Il est 18h45, notre contact sur place nous amène (Falco, Gatts et moi), à notre point d’insertion.
Notre objectif : localisé et détruire un poste de DCA située sur un endroit particulièrement stratégique avant 00h00, puis nous extraire par voie aérienne.
19h00 : Nous sommes arrivé sur la zone d’insertion, on décharge le matos, notre contact s’en vas…
Nous sommes désormais seuls.
Nous faisons quelques pas en direction de la forêt afin de trouver un endroit à l’abri pour nous organiser et manger quelque chose ; la soirée risque d’être longue …
Bien, nous regardons la carte satellite afin de chercher de potentielle zone dégagées pour l’installation d’un site de DCA. Nous observons une zone dégagée au SUD-OUEST de notre position. Celle-ci est jacente d’une forêt par le NORD et l’EST.
OK, cette zone nous semble idéale pour un site de DCA, seulement, notre point d’extraction est également dans cette zone … hummmmm … bref, pas le choix, de toute façon, c’est la seule zone ou un
hélico peut venir nous récupérer.
On décide donc d’emprunter un chemin qui devrait nous mener vers des habitations. Une fois les habitations en vue, un petit contournement sera nécessaire afin de ne pas se faire repéré. Nous prendrons enfin un cap OUEST afin d’arrivé en lisère de la zone dégager en espérant repérer le site de DCA.
Il est à peut près 19h45, nous prenons la route.
Nous marchons, en direction du SUD donc.
Le ciel est clair, le soleil présent, seuls quelques nuages viennent lui tenir compagnie.
Nous sommes en formes, nous pensons tous à notre objectif, sa risque de ne pas être évident …
Nous marchons toujours dans ces couloirs végétaux, iPhone et carte en main, jusqu'à une première intersection … humm, étrange, on à pas l’air de suivre le chemin qu’on pensait.
Bien, on se pose et on réfléchi un moment.
D’après les plans, le point d’insertion n’a pas l’air d’être celui qu’on pensait, ou alors nous avons fait une mauvaise analyse de la carte … faut dire que les sentiers y sont difficilement distinguables à cause de la forte végétation de la zone.
Bref, de toute façon, nous sommes ou nous sommes, nous ne nous dirigeons pas vers les bâtisses comme prévu.
Une décision est prise, on va rejoindre un point bien distinguable sur la carte et avisé de celui-ci.
Notre choix se porte sur une colline, au Nord-Ouest de notre position.
On en profite pour boire un coup et reprendre des forces.
Le temps est toujours agréable.
On reprend la route, on fait quelques poses à certains carrefours pour reprendre des forces et regarder l’iPhone et la carte.
Bien, nous voici maintenant devant ce qui semble être la dernière ligne droite pour notre point de passage … bon dieu … sa grimpe !
La côte est très raide, le sac deviens lourd, la réplique est encombrante et mon chest me serre la poitrine et m’empêche de respiré correctement.
La côte me parait interminable … jusqu’au moment ou enfin, on arrive au sommet.
Je prends à peine le temps de regarder autour de moi, un carrefour bordé de grande butes, et je m’empresse de quitter mon sac et mon chest, j’ai le souffle court, mes mollets sont en feu.
De l’autre côté du carrefour, je vois Falco, assis contre une bute, qui reprend son souffle. On en profite pour boire et manger une petite barre vitaminée.
Gatts est parti en éclaireur sur un chemin descendant légèrement en forme de « S » en direction du SUD : notre objectif.
Le temps passe, il est 21h12, bon sang, plus d’une heure qu’on marche ! Il est temps de repartir.
On se rééquipe et on rejoint Gatts en contrebas, on arrive sur une terrasse surplombant la forêt, la vue est magnifique, le soleil est en train de se coucher.
Il ne faut donc pas traîner, on aura du mal a se repérer si il fait nuit.
On décide donc de prendre un sentier descendant tout droit sur la zone dégagée.
La tension monte, on se rapproche de plus en plus de notre objectif (si l’objectif se trouve bien ou on le pense).
On décide de prendre nos distances, 5m entre chacun, falco ouvre, Gatts est au milieu et moi je ferme la marche.
Le chemin sur lequel on se trouve est bordé par la gauche d’une forêt dense, et par la droite d’une zone un peut plus dégager, parsemer par endroit par des tas de troncs coupés.
On ralenti légèrement le pas, on essaye de se faire le plus discret possible. Tout d’un coup …
Bruit de moteur devant nous.
Le bruit est encore lointain. Un sourire se dessine sur mes lèvres : on s’est peut être pas trompé dans notre estimation.
On se rapproche. On passe en marche silencieuse, réplique prête.
Soudain, Falco devant nous fais signe et s’accroupi dans la broussaille sur le côté du chemin. Je suis Gatts qui à son tour se range sur un abord du sentier.
Quelques secondes passent. Falco nous fait signe : rassemblement.
On s’avance vers lui avec prudence.
On décide de ne pas trop trainer en bordure de chemin, on fait donc quelques mètres dans la partie dégager sur notre droite. Devant nous, des grands buissons et des arbres nous bloque la vue.
Tout à coup, on entend des voix, derrière les buissons nous cachant la vue. On les estimes à une quarantaine de mètres.
Discrétion absolue.
Les voix n’ont pas l’air en alerte, elles sont masculine, au moins deux, et parle ensemble de manière assez décontractées. Cependant, impossible d’entendre ce qu’elles se disent.
Le mur végétal devant nous nous cachant la vue semble être une frontière entre notre position et une zone très dégagée.
Rapidement, on se rend compte que cette dernière est bien la zone repéré sur la carte ou l’on pensait pouvoir trouver le dispositif DCA … tous nous porte à croire que nous nous ne sommes pas trompés.
Bien, on entend toujours les sons de moteur, son bruit nous indique qu’il est en train de patrouiller.
On décide de s’éloigner encore plus du chemin, au cas où le véhicule en question venait à s’y engager.
On décide donc de longer la barrière naturelle devant nous en direction de l’OUEST.
Gatts se remet en marche, seul.
On décide de marcher chacun son tour, afin de limité les bruits causé par les feuilles et les branches au sol. Et se déplace d’arbre en arbres, tous doucement, jusqu'à arriver à une « brèche » dans les buissons nous cachant la vue. On se regroupe près de cette ouverture.
On s’arrête.
On entend le véhicule s’approcher. On se baisse.
On observe désormais le véhicule en question. C’est un P4. Il est à une trentaine de mètre de notre position.
Il fait demi-tour.
Ok, on se relève quelque peut. On commence à discuté d’une stratégie d’approche.
Gatts propose une idée. Celle-ci consiste à prendre d’assaut un P4, de neutralisé son équipage sauf le conducteur, et de se glissé dans le véhicule en se faisan amené à la DCA. Falco semble être d’accord pour cette proposition.
Pour ma part, je prends mes réserves.
Une prise de véhicule se fera surement entendre et risque d’alerter la zone et donc de compromettre la mission.
Il fait encore assez lumineux, je leur propose d’attendre que la nuit tombe.
On est tous septiques sur la réussite de la mission …
Soudain, silence.
Les voix que nous entendions précédemment se son tues.
Le P4 reviens dans notre direction.
« Merde, on c’est fait repérer ! »
Le P4 se rapproche de plus en plus, il n’est plus qu’a une dizaine de mètre de nous. On se couche dans les herbes.
Il se rapproche, et s’arrête.
Le cœur bat son plein.
L’arrêt dur quelques secondes, il se rapproche encore plus près de nous, il est à moins de 4m, de l’autre coté de se mur de buisson …
… il continue et s’éloigne.
OUF ! La pression retombe.
« Il faut qu’on bouge ! »
On décide de s’enfoncé encore plus en direction de l’OUEST, toujours en suivant cette barrière végétale.
Cette fois-ci, moins de précautions, on décide de bouger rapidement. On avance jusqu'à trouver une brèche dans ce fameux mur de buisson.
Si on continue dans la même direction, on va arriver sur un champ de blé. Impossible d’avancer par la brèche non plus, la zone derrière est trop découverte.
On décide de prendre position, Falco se met en position dans la brèche, Gatts par chercher un chemin pour continuer, moi je me mets en couverture sur l’arrière, soit d’où on vient.
Je me couche dans l’herbe, les moustiques m’assiègent … génial !
Falco m’annonce deux contacts, 30 mètres devant, en haut de la zone découverte.
On attend, les moustiques sont toujours la !
Je regarde dans la zone ou est parti Gatts, je le vois accroupi entre deux murs végétaux formant un chemin, il ne bouge pas.
Falco s’impatiente :
- « Il fou quoi Gatts ? Il devait nous trouver un chemin »
- « J’en sais rien, il est par là, lui dis-je en lui montrant la direction, à une vingtaine de mètres, il ne bouge pas. »
- « Ok va voir ce qui ce passe. »
J’abandonne donc notre couverture arrière pour aller voir Gatts, les hautes herbes font du bruit, et les moustiques encore plus.
J’arrive à sa hauteur.
- « J’entend du bruit par là et par là, me dit il en me montrant une direction devant lui et sur sa gauche. Je pense qu’on est en train de se faire encercler. »
Hummmm … Je me raidis, ne bouge plus, je reste quelques minutes avec lui, les yeux et les oreilles grand ouvert, jusqu'à ce que je me décide de reprendre ma position et informer Falco de la situation.
- « Gatts entend des bruit dans cette direction, il pense qu’on se fait encercler. »
On ne bouge pas … on est pensif, Falco regarde dans la direction, je reprends ma couverture de l’arrière.
Le temps passe.
Il est maintenant 21h50, il fait nuit, Gatts est n’a pas bouger depuis toute à l’heure, moi non plus. Les moustiques tournent toujours autour de ma tête, ils m’insupportent.
Falco quand à lui c’est coucher dans le champ, juste devant cette brèche, toujours en train d’observer les contacts.
Le temps me parait long, très long. On est en train de se faire encercler, le moindre fait un bruit monstre dans la nuit.
Je me pose des questions sur la réussite de la mission. Le temps passe, et on est bloquer ici …
Quand soudain, un rayon balaye le champ et rase la tête de Faclo. Dans ma tête, il est repéré !
Mais non, la lumière continue de balayer, elle s’en va, elle revient … j’entends marcher, 5m devant Falco au grand maximum, la végétation me bloque la vue.
Les pas se rapprochent encore …
TIR !!
« Replis toi replis toi !! »
Aussitôt l’ordre lancé, je suis déjà debout, je cours en direction de Gatts, j’entends les ennemis crier des « Contact », ils parlent fort et organise leur stratégie.
Je me place dos à Gatts, accroupi dans un buisson couvert à ma gauche et a ma droite par deux mur végétaux, j’entends des bruits, je suis prêt à tirer.
Après quelques échanges de tirs supplémentaires, plus rien, grand silence.
J’entends toujours des bruits autour de moi, dans les feuilles.
Les moustiques sont toujours en train d’assaillir mes oreilles.
On garde notre position, le temps passe et parait être une éternité, ma position me donne des crampes, obliger de bouger pour changer son pied d’appui.
Le temps passe et toujours aucuns signe de Falco …
Je guette, réplique devant moi, prêt à ouvrir le feu.
Soudain, des cris.
Je n’aie pas le temps de comprendre ce qui se passe que les tirs reprennent, mais cette fois avec une densité folle.
Je suis prêt à cueillir l’ennemi, tassé dans mon buisson.
Sa s’amène rapidement devant moi, je distingue une silhouette sombre qui s’approche, mon doigt se rapproche de la détente …
« C’est moi c’est moi !!! »
Falco !
Les tirs font toujours rage, Falco arrive en courant à notre hauteur :
« On dégage ! »
On se lève, on se met à courir pour se replier.
Il fait très sombre, on y voit rien, on se prend les pieds dans un tas de branche au passage. On ne s’arrête pas.
On court encore sur une cinquantaine de mètre.
L’adrénaline nous donne des ailes, les sacs n’existent plus, les muscles ne se font plus sentir.
On est désormais à une centaines de mètres des tirs. On se met
Une brèche dans les buissons à la lisière d’un champ sur notre gauche nous fourni un abri.
On s’arrête.
Nous sommes tous la, un champ de blé devant nous.
On entend toujours les tirs derrière nous, on décide de longer la lisère du champ pour plus de sureté. Une trentaine de mètres plus loin, on s’arrête, et on fait le point.
Bien, nous sommes donc repéré, il fait nuit, on à toujours pas localisé le site de DCA, et il est environ 22h30 …
LA mission est trop compromise, on décide donc de passer à l’objectif secondaire : s’extraire.
Le point d’extraction est signalisé au sol par une « croix blanche », nous à t’on dit en nous montrant sa position sur la carte.
Ok, donc cette croix blanche se trouverait donc dans la direction de l’ennemi …
Il faut trouver un moyen de s’y rendre.
Après concertation, toujours avec ces bruits de tirs en fond, on décide de longé le champ ou nous sommes jusqu'à arrivé à la limite entre la zone dégager et le champ.
Bien, on boit un coup, on respire 5min, et on se met en marche.
Falco passe devant, Gatts deuxième, et moi je ferme la marche.
Le blé fait un bruit monstre, on décide donc d’emprunté des sillions dans les champs pour nous déplacer.
Les tirs se son tue.
Dans la direction que l’on suit, on se rapproche de la zone d’accrochage. Il nous faut donc être le plus discret possible, révélé notre position en plein milieu d’un champ serait catastrophique, pas d’échappatoire possible …
On marche doucement, un pied devant l’autre, talon puis pointe à terre, on déroule nos pas.
Soudain, un bruit sur notre gauche, dans la lisière de buissons. Gatts se baisse, je me baisse à mon tour.
Les oreilles, plus que les yeux avec cette nuit sans lune, sont grandes ouvertes.
Plus de bruits … on reprend la progression tout doucement.
Nous sommes à présent au niveau de la zone d’accrochage, la lisière de buisson entre cette dernière et le champ nous bloque la vue.
Il n’y a plus un bruit, Falco prend de l’avance, Gatts aussi, je ne distingue que de vagues silhouettes sombres sur ce champ plus clair.
J’essaye de marche plus rapidement, sans faire trop de bruits.
On arrive à la hauteur de la zone dégagé, heureusement, une petite lisière de ronce et buissons nous couvre.
On peut à présent observer les lampes balayer la zone découverte de l’autre coté de notre protection végétale.
Elles sont à environ une centaine de mètres de nous.
On arrive à la hauteur d’un arbre sur le bord du champ.
On s’arrête à sa hauteur, rassemblement.
- « Tu vois pas une sorte de truc blanc par là-bas ? » me dit Falco à voix basse.
- « Ou ça ? … Ah, si, en effet. »
On distingue une sorte de silhouette blanche, de forme allongée, à une cinquantaine de mètres dans la zone dégagé.
En regardant dans cette direction, les lampes ennemies sont à nos 10h, nous venons de nos 9h, le champ est à nos 6h.
On décide de vérifié, je prends l’iPhone, je l’allume.
Bordel ! Quelle lumière ! Aussitôt allumé que je l’éteins. Nous ne sommes pas repérés, mais la moindre lumière après s’être habitué au noir est un soleil !
Je prends soins de le rallumer en le mettant sous mon chapeau.
C’est mieux !
Je regarde sur la carte par rapport à notre position.
La croix devrait être juste devant nous, cette tache blanche dans le paysage semble donc bien l’être.
Il faut s’y rendre. On estime le terrain de notre position à la croix : des herbes hautes. Parfait, elles vont nous couvrir.
On franchi la clôture entre le champ et la zone dégager, et se met en marche dans les herbes hautes.
On avance en ligne cette fois si.
Les lampes balayent toujours le paysage nocturne.
Elles arrivent sur nous.
A terre !
Le faisceau lumineux s’en va, on se relève des herbes hautes et reprenons la marche.
« C’est la croix ! »
La silhouette blanche était bien la croix, nous sommes maintenant à une vingtaine de mètres d’elle.
Un nouveau rayon balaye, notre position, on se baisse, il part, on reprend.
Nous voici maintenant arrivé à la croix.
C’est une grande croix blanche en pierre d’environ 3m de haut sur une base rectangulaire d’environ 1m20 de haut pour 1m de large. Ce qui parait être un petit chemin passe juste à coté de la croix.
On s’installe derrière la croix parallèlement aux lumières.
Elles sont à environs 150m de nous désormais.
Il est 23h10, la balise de signalisation à été lancé, l’hélico arrive dans 30min.
Le temps parait une éternité, on décide de poser les sacs à terre pour s’alléger. On se couche derrière la croix, les yeux sur la montre.
Il est 23h13.
Bon dieu que le temps passe lentement.
23h17
Les lampes balayent toujours le paysage, venant éclairer le haut de la croix.
23h21
Je décide de me mettre à couvert derrière des buissons à 3m en contrebas de la croix, au cas où.
J’arrive sur un chemin … mauvaise idée, j’attends 5 min, il est 23h26, je remonte en direction de la croix.
Tout à coût, un véhicule démarre vers les lumières.
« Que ce passe t-il ? … »
Le véhicule à des feux jaunes et des projecteurs sur le toit balayant le paysage.
Bordel ! Il arrive dans notre direction
- « Putain, il arrive sur nous, à couvert ! »
Falco et moi se précipitons dans des herbes hautes à 5m de la croix de l’autre côté du petit chemin à côté de la croix que le véhicule à l’air d’emprunté.
Gatts est resté vers la croix :
- « je vais tourner autour de la croix pour pas me faire repérer »
Nous sommes donc coucher dans l’herbe.
Les feux se rapprochent lentement, le véhicule de roule pas vite, je dirais 30km maximum.
Il se rapproche toujours … je regarde ma montre : 23h33
« Putain on va se faire griller alors que l’hélico arrive dans 10min ! »
Le véhicule, un 4x4, se rapproche toujours, je baisse la tête, il est désormais à 3m de nous, il arrive à notre hauteur …
… il nous dépasse …
FEU !!!
Aussitôt le 4x4 3m derrière nous, on se lève, la réplique sur FULL, on arrose tout les trois ! Le véhicule accélère, il part, on entend des cris dans le 4x4, ils doivent avoir des pertes.
Gatts est touché à la main.
23h35
Le véhicule retourne dans à sa zone de départ. On le voit s’arrêté quelques secondes.
Il revient, et surement avec des renforts !
On se replace, cette fois-ci, je décide de me placer derrière les buissons ou j’étais allé quelques instants plus tôt.
Gatts est à côté de moi, Falco derrière la croix, on est prêt pour un autre passage.
23h37
Le véhicule revient
10m
5m
Il commence à ouvrir le feu, ses lampes balayant les positions.
2m
FEU !!!!!
On arrose de nouveau le 4x4, une personne descend vers la croix … elle n’aurait jamais du …
« Contact éliminé »
Le 4x4 continue sa trajectoire.
Je vois Falco l’arroser de derrière la croix, à côté de l’ennemi éliminé.
Gatts et moi suivons le véhicule en parallèle de l’autre côté d’un muret de buissons et d’arbustes hauts.
Le véhicule s’est arrêté, Falco continue d’arroser de derrière la croix.
23h39
Gatts et moi trouvons une ouverture dans les buissons, donnant sur le véhicule :
Feu !!!
Les billes partent, le véhicule est désormais pris par deux flancs.
Soudain, un bruit sourd arrive.
23h40 : L’hélico arrive !!!!
- « Gatts, on décroche on décroche ! »
On se met à courir en direction de la croix.
L’hélico commence sa descente sur la position, ses feux de signalisation éclair la zone.
Ses roues touchent maintenant le sol, son rotor souffle les herbes autour de nous.
Falco prend les sacs et les jettent dans l’hélico. Il se hisse par la suite. Il couvre toujours la position du véhicule, seuls quelques tirs convergents sur l’hélico.
On y est ! Falco me tend la main, on se hisse dans l’hélico.
Son rotor ce met à hurler, on décolle …
… une sonnerie stridente retentit dans l’appareil.
- « on est verrouiller ! » cri un des pilote.
On voit un missile partir de la lisière entre la forêt et la zone dégager …
« Merde, la DCA ! »
A suivre …